«Public ou privé, même respectueux de la charte signée avec la ministre de l'écologie, un golf consomme des centaines de milliers de m3 d'eau par an. Une estimation basse pour celui de la Sommerau donne une consommation d'eau équivalente à celle d'une ville de 2 à 3 000 habitants. En pleine décennie internationale d'action " l'eau, source de vie " (Unesco 2005-2015), avec les problèmes de canicules répétées, de nappe phréatique souvent basse, n'est-il pas scandaleux de poursuivre cette idée de nouveau golf ? (...) 4 millions d'euros pour créer artificiellement, en moins de deux ans, un besoin en eau équivalent à celui de tous les habitants de la ville de Wasselonne...»
* La zone en question est classée Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) par la Direction Régionale de l’Environnement. A ce titre, la zone est à protéger selon les directives de la CHARTE POUR L’ENVIRONNEMENT du Conseil Général du Bas-Rhin.
* Un projet de golf devrait servir à “renaturer” une friche industrielle plutôt qu’à “dénaturer” un site de cette qualité !
* Malgré la charte signée par la Fédération de Golf et le Ministère de l’Environnement, un golf consomme énormément d’eau (l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 2000 habitants environ).
Où chercher cette eau à Birkenwald ??? Quelle sera l’incidence sur d’autres captages proches ?
A l’avenir, l’eau sera une substance de plus en plus précieuse et chère, il faut dès à présent préserver les ressources.
* La pollution inévitable et les perturbations hydrologiques engendrées ne peuvent que nuire aux ruisseaux et rivières en aval. Ceci est une source d’inquiétude pour les associations de pêche qui ont beaucoup travaillé à la dépollution des cours d’eau en aval.
* Les agriculteurs seraient privés de prairies de fauche fort utiles actuellement.
* Le paysage actuel est très beau et typique des collines sous-vosgiennes, il serait complètement modifié et dénaturé.
Lors de la construction du golf 35 ha seront décapés et remodelés pour les besoins du jeu
* Un lourd handicap pèse d’ores et déjà sur ce projet : la future ligne à THT (400.000V) passe au milieu du site prévu, même si une légère déviation du tracé est à l’étude.
Nous sommes tous concernés par la préservation de la nature
